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Paru le mardi 16 juin 2009 à 09:46
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Dans tes bras

Côte d'amour :
Dans tes bras
Fiche Technique :
Date de sortie : Mercredi 01 Juillet 2009
Réalisé par : Hubert Gillet
Scénario : Hubert Gillet, Anna da Palma
Musiques : Renaud Mayeur
Avec : Michèle Laroque (Solange), Martin Loizillon (Louis), Lola Naymark (Clémentine), Catherine Mouchet (Adrienne), Marc Bertolini (Jean), Marie-Bénédicte Roy (La mère de Clémentine), Mélanie Leray (La prostituée), Mariana Ramos (La chanteuse du Cap-Vert) et Bonnafet Tarbouriech (Le patron de l'hôtel)
Pays : France
Genre : Drame
Durée : 1h23
Année de production : 2008
Titre original : Dans tes bras
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Résumé :

Louis a été abandonné par sa mère alors qu'il n'avait que quelques semaines. Aujourd'hui âgé de seize ans, et malgré la réticence de ses parents adoptifs, Louis veut savoir d'où il vient. Il se met alors en route vers le sud.
Après avoir épié sa mère dans la boutique de fleurs où elle travaille, il lui apprend qu'il est son fils. Bouleversée par ce retour brutal, Solange nie. Elle rejette violemment cette vérité : trop douloureux de plonger dans un passé qui refait surface. Mais Louis s'acharne...
Critique :

L'adolescence, c'est souvent le moment de s'affirmer, de se construire une personnalité par rapport aux autres, à sa famille. Pour les orphelins ou les abandonnés c'est aussi un travail de construction ou parfois de reconstruction. Connaître d'où l'on vient, pour savoir ou l'on va. C'est ce que doit réaliser Louis, 16 ans, qui part à la recherche de sa mère biologique dont il ignore tout.

Dans tes bras est un film touchant et profondément humain. La naïveté de la réalisation contraste avec les sentiments des personnages qui se cherchent tous sans exceptions. Ce jeune garçon, âgé de 16 ans veut découvrir qui est sa mère naturelle et part dans le sud de la France, en plein été, va découvrir qui il est et d'où il vient. Parcours initiatique classique, semé d'embûches (ici les sentiments), avec un passé douloureux que certains préfèrent oublier.

Certes par moment le film tourne au mélodrame prévisible, mais lorsque les sentiments sont engagés, il n'est plus du tout question de critiquer mais de sentir et ressentir. Par là, le réalisateur, concerné par son sujet, touche le spectateur de la meilleure des manières possible. Sans accusation, sans profonde morale dévastatrice, Hubert Gillet permet au spectateur d'être témoin de ce qui se passe à l'écran. Dommage cependant qu'il ne fait que survoler son sujet, sans jamais éviter les eccueils d'un premier film.

Ne cherchons pas trop du coté de la mise en scène, à la fois ultra simpliste mais en accord avec elle même, c'est du coté des sentiments et de la recherche des personnages qu'il faudra s'attacher. Le rôle de la mère, dont le jeu un poil caricatural de la toujours excellente Michelle Laroque, contraste avec les parents adoptifs et conciliants que l'on retrouve souvent dans ce genre d'histoire (confère la brève rencontres entre la mère adoptive et la mère naturelle).

Sans de réelles réponses, le film se construit et se justifie par la liberté que l'auteur offre à ses acteurs de s'épanouir devant la caméra. Un bon point donc puisque; parfait dans leurs rôles, Martin Loizillon et Lola Naymark se donnent corps et âmes pour donner une consistance à leur personnage, ils sont , plus encore que Michèle Laroque - dans un rôle dramatique dans lequel elle ne nous avait pas donner l'habitude de la retrouver - les véritables bonnes surprises du film.
© auteurs respectifs - Présences des images pour illustrer la fiche du film
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