Brett Somers (née en 1924), née Audrey Johnston, est restée célèbre pour ses prestations à la télévision américaine. Elle fut une récurrente du jeu télévisé « The Match Game », et est apparue à maintes reprises dans de nombreuses séries télévisées, jusque dans les années quatre-vingt. Elle était mariée à Jack Klugman, autre vedette du petit écran.
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Alice Ghostley
Alice Ghostley (née en 1926), excentrique comédienne native de l’Arkansas, a voué cinquante ans de sa vie à la télévision. Son nom était familier des accros du tube cathodique. Tante Esmeralda dans la série Ma sorcière bien aimée, elle est ensuite apparue dans nombre de séries diffusées chez nous (Chips, Simon & Simon, Perry Mason, Sabrina, Dharma & Greg) ; Marcia Mae Jones (née en 1924) a débuté enfant aux côtés de Shirley Temple dans Heidi et The Little Princess avant de tenir la vedette de comédies pour adolescents et de poursuivre une longue et prolifique carrière à la télévision ; l’acteur de télé américain Steve Ryan (né en 1947), qui tenait jusqu’à récemment un rôle récurrent dans la sitcom Arrested Development, produit par la Fox, était aussi apparu en mâton dans la série Oz ; le cinéaste grec Nikos Nikolaïdis s’est éteint à l’âge de 68 ans. Il était passé à la postérité pour avoir réalisé, en 1990, le très controversé Singapore Sling, véritable folie visuelle en noir et blanc qui menait ses protagonistes aux confins du sado-masochisme et de la perversité. Sorti dans quelques salles françaises plus de dix ans après sa réalisation, le film a récemment été édité en DVD par ED Distribution, dans sa version intégrale. Egalement scénariste et producteur, il menait une carrière discrète et décousue ; le comédien britannique Ronald Magill (né en 1920) était respecté des téléspectateurs d’Outre-Manche pour avoir tenu, pendant près de vingt ans, un rôle récurrent dans le populaire « soap opera » Emmerdale Farm ; Le décorateur et créateur d’effets spéciaux espagnol Emilio Ruiz del Rio (né en 1923) a rendu l’âme, au terme d’une éblouissante carrière indissociable du cinéma d’exploitation européen. Du péplum (Le duel des Titans de Pedro Lazaga, avec Richard Harrison) au film d’aventures (Croc-Blanc de Lucio Fulci), en passant par le western (Cipolla Colt de Castellari, avec Franco Nero), la science-fiction (L’humanoïde d’Aldo Lado) et le bis pur et dur (Ironmaster, la guerre du fer de Lenzi), il a œuvré dans l’ombre, pour le plus grand plaisir d’amateurs de décors kitsch et d’effets spéciaux artisanaux. Alex de La Iglesia (sur Action Mutante) et encore récemment Guillermo Del Toro (sur L’échine du diable et Le labyrinthe de Pan) ont aussi fait appel à ses talents ; Le scénariste américain Robert Sabaroff avait écrit les scripts de nombreux épisodes de séries télévisées, telles que Le Virginien, Bonanza, Tarzan et Star Trek.
Karl Hardman
Karl Hardman (né en 1927) n’était nul autre que l’homme qui eut, un beau jour de 1968, le courage et l’inspiration d’apporter à un inconnu du nom de George A. Romero les fonds nécessaires à la réalisation de La Nuit des morts-vivants, acte de naissance du film d’horreur moderne. Hardman y tenait d’ailleurs le rôle de Harry Cooper, la détestable brute raciste au crâne dégarni. Passé ce coup de génie, il n’a plus jamais fait parlé de lui, préférant se consacrer à son studio d’enregistrement à Pittsburgh. Il venait néanmoins de participer à un documentaire en l’honneur du quarantième anniversaire de La Nuit des morts-vivants ; Compte-tenu de ce qui a déjà été dit un peu partout dans la presse, nous nous contenterons simplement de rappeler les décès de Jane Wyman (à l’âge respectable de 90 ans), ex-Madame Ronald Reagan, mais surtout brillante comédienne habilement employée par Wilder (Le poison), Sirk (Tout ce que le ciel permet) et Hitchcock (Le grand alibi), et de Maïa Simon (née en 1939), fragile actrice vue notamment chez Mario Mercier (La goulve) puis dans quantités de téléfilms français.[/justify]
Gérard Varchetta